La relation praticien prothésiste n’est pas anodine, elle conditionne le travail en termes d’organisation et de résultat.
Le prothésiste est bien plus qu’un fournisseur ordinaire, c’est un partenaire. Il est reconnu pour son savoir-faire. La relation professionnelle qui lie le laboratoire de prothèse dentaire et le chirurgien-dentiste doit reposer sur un échange d’égal à égal.
Praticien et prothésiste doivent poursuivre un objectif commun : le bien-être du patient.
Pour y parvenir, le relationnel tient une part de choix dans l’échange. Les professionnels doivent bien se comprendre et travailler ensemble dans la même optique.
Quelques conseils pour optimiser la relation professionnelle prothésiste praticien.
Méthodes de travail
Se comprendre : les outils à disposition
Pour bien travailler ensemble, tout commence par la rédaction d’un bon de commande détaillé ou d’un cahier des charges plus élaboré, afin de définir les besoins et les exigences du praticien.
S’entendre sur la terminologie et la réalisation des produits est un premier point.
De même, un logiciel ou un compte client en ligne (site Internet, mobile ou application smartphone) s’avère très utile pour avoir accès à l’avancement des travaux ou pour s’informer des éventuels retards ou complications.
Un interlocuteur dédié : le prothésiste conseil
Lorsque le chirurgien-dentiste travaille avec un laboratoire, il est essentiel qu’il ait un interlocuteur unique et dédié à qui s’adresser pour tous les cas transmis. C’est le rôle du prothésiste conseil. En effet, la relation qui lie le cabinet et le laboratoire, nécessite des optimisations et un dialogue constant. Cela évite ou résout les problèmes de communication et facilite l’avancement du travail.
Faire le point régulièrement : le débriefing
Enfin, il est important que les partenaires échangent ensemble sur le sujet. En particulier si des erreurs ou des dysfonctionnements sont à déplorer. Le débriefing permet d’optimiser les méthodes de travail et ainsi, d’améliorer la qualité du travail mais aussi celle de la relation. Chacun des collaborateurs y gagne.
Le débriefing peut avoir lieu tous les deux ou trois mois, de façon à gagner en fluidité dans le travail.